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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 22:12

Ici, sur ces îles, tout semble si facile.
Ma raison emportée par la brise,
Plus de pensées coupables.

L'aventure m'électrise.
Vous semblez si fort et moi si fragile,
Vous succomber est inévitable...

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 13:47

 

Mes larmes amères par millions

Remplissent une mer de douleur.

Dans l'agonie d'un soir vermillon,

Je tombe et te succombe, Persifleur.

Je dépose mon corps sur ta langue fourchue

Comme des épines sans rose.

Tu as transpercé mes ailes, déchue

Le mal me nécrose...

 

 

 

 

 

 

Seshet

le 04/10/2016

(Clin d'oeil à qui sait)

 

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:46

 

Tel un soleil d’hiver

Qui brille dans un ciel gris clair

J’effleure ta peau de mes baisers

Sans jamais parvenir à te réchauffer

 

Tel un soleil d’hiver

Me couchant dans la mer

Je brûle et me consume dans les vagues

Devant tes yeux qui divaguent

 

Tel un soleil d’hiver

De mes rayons je t’étreins

Puis dans l’ombre de tes chimères

Doucement je sombre et m’éteins

 

 

Seshet

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 08:28

 

Ne pas baisser les yeux

Et se laisser ravir

Par la force du désir

Et brûler de mille feux…

 

Vivre ses émotions,

Blessures et passions.

Vivre ses sentiments,

C’est vivre, tout simplement !

 

 

 

Seshet

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 00:01

 

 
les jours passent
le temps nous tire vers la fin
chaque jour comme un répit
chaque jour comme une promesse
 
                                                                 Rose rougeSeshet
le 07/04/2002     
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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 11:23

La-fabuleuse-cuisine-de-la-route-des-epices.gif LA NOIX DE MUSCADE DE GRENADE,
LE CURCUMA DU SUD DE L'INDE
ET LE CUMIN DU MAROC SE SONT DONNÉS
RENDEZ-VOUS DANS CE LIVRE.
LE GINGEMBRE LES A REJOINTS EN BATEAU
DEPUIS SHANGHAI ET L'ÎLE DE LA RÉUNION
A DÉLÉGUÉ SA MEILLEURE VANILLE...
LA FÊTE DES SAVEURS ET COULEURS PEUT
COMMENCER AVEC DES RECETTES BIEN SÛR,
MAIS AUSSI DES HISTOIRES À RACONTER
POUR QUE LE VOYAGE SOIT TOTAL...


 

Ceci est plus qu'un livre de recettes, c'est un voyage, haut en saveurs, autour du monde, sur la route des épices. Mais c'est également un album jeunesse, très joliment illustré, riche de couleurs. Anecdotes et traditions culinaires ponctuent l'ouvrage de leurs saveurs épicées.


Il serait vraiment dommage de laisser ce livre uniquement entre les mains de nos enfants!

 

"L'imagination et le mélange des cultures sont désormais des épices dont on ne peut plus se passer !"... Quant à moi, je ne peux plus me passer de cette "fabuleuse cuisine de la route des épices"!

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 13:20

R.-V.-avec-L-art-de-la-Chine.jpgDepuis le XVIIIe siècle et la mode des «chinoiseries», l'intérêt que les Occidentaux portent à l'art de la Chine ne s'est jamais démenti. C'est pourtant un art méconnu, dont les sources remontent à plus de cinq mille ans, et dont l'héritage est considérable.

Loin de l'imagerie traditionnelle et des clichés occidentaux, cet ouvrage nous fait découvrir les richesses d'un art et d'une civilisation majeurs. Des arts funéraires révélés par les découvertes de l'archéologie aux arts sacrés, Christine Kontler, sinologue de renom, rend compte à la fois de la continuité historique et de la singularité exemplaire des arts d'un monde où tout est quête d'esthétique et d'harmonie. Dans cet ouvrage richement illustré, synthétique et précis, elle nous invite notamment à découvrir l'art de la porcelaine et des laques, ou encore le cérémonial attaché à l'écriture. Évoquant l'art du paysage et le feng shui (l'art des sites et de la géomancie), elle nous montre l'importance de ce qu'il convient d'appeler les arts de la vie et nous permet de mieux comprendre toutes les facettes d'une civilisation fascinante.

 

Voici un ouvrage didactique, particulièrement clair et bien organisé, pour une première approche de l'histoire des arts chinois. Il commence par une courte présentation de la civilisation et de la géographie chinoises, puis est structuré autour de trois thèmes :

 

- l'archéologie et les arts funéraires sont ordonnés en quatre périodes historiques du Néolithique à la dynastie des Han en passant par celles des Shang et des Zhou ;

 

- les arts sacrés sont divisés en trois chapitres qui traitent de l'art bouddhiste, puis des sanctuaires rupestres et des monastères, et enfin de l'art taoïste ;

 

- les arts de la vie évoquent, en trois chapitres, la représentation du monde par l'art du jardin et la peinture de paysage, puis l'art de l'écriture et de la gravure, et enfin à l'aménagement du studio du lettré et les arts décoratifs.

 

Pour conclure, l'auteur nous entretient brièvement sur les liens historiques entre la Chine et l'Europe.

 

Le propos, très pédagogique, exprimé dans un langage simple et relativement concis, est enrichi par une iconographie abondante et pertinente : photos d'oeuvres et objets variés mais aussi schémas, tableaux, cartes, frise chronologique (malheureusement cette dernière n'est pas très claire, c'est là le principal défaut de cet ouvrage)... Dans le glossaire, les noms, mots et expressions d'origines religieuse et symbolique sont définis de manière explicite.

 

Idéal pour une première exploration de la civilisation chinoise par ses arts, cet ouvrage est abordable dès l'adolescence grâce à sa clarté et à son aspect synthétique.

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 19:34

Le Tao de Pooh de Benjamin HoffWinnie the Pooh, c'est le célèbre Winnie l'Ourson, cet adorable petit ours qui vagabonde ici et là en posant des questions idiotes et traverse toutes sortes d'aventures sans jamais perdre ce bonheur naïf qui est le sien.
C'est donc en compagnie de Winnie, avec ses amis de toujours, Bourriquet qui se tourmente, Porcinet qui hésite, Coco Lapin qui calcule et Maître Hibou qui pontifie, que le lecteur trouve son chemin à travers les principes du taoïsme. Car les sages sont des Enfants-Qui-Savent. Qui savent quoi ? Lisez ce livre et vous le saurrez. Et peut-être votre vie en sera-t-elle changée.
En chacun de nous sommeillent un Maître Hibou, un Coco Lapin, un Bourriquet, et un Pooh. Si nous étions malins, nous choisirions la Voie de Pooh. Comme venant de loin, elle nous interpelle, réveillant en nous l'esprit de l'enfant. Elle est peut-être parfois difficile à entendre, mais elle est importante, parce que sans elle nous ne parviendrions jamais à trouver notre chemin à travers la Forêt.

 

 

Cet étonnant petit livre nous délivre les secrets d'un bonheur simple, celui de Winnie the Pooh (Winnie l'ouson, en France) qui, sans le savoir, applique, et même incarne ici, les principes du taoïsme. Illustré d'exemples clairs et compréhensibles par tout un chacun, grâce aux interventions du candide et toujours joyeux petit ourson qui pose des questions apparemment idiotes à l'auteur, cet ouvrage nous propose une voie toute en simplicité pour découvrir les principes du taoïsme.

 

Les dialogues entre Pooh et l'auteur sont drôles, légers... savoureux comme du bon miel ! Je vous défie de ne pas sourire en les parcourant. D'ailleurs, voici comment commence l'avant-propos :

 

"Qu'est-ce que tu es en train d'écrire ?" demanda Pooh, grimpant sur ma table de travail.
"Le Tao de Pooh", répondis-je.
"Le comment de Pooh ?" s'exclama-t-il, faisant une trace sur un des mots que je venais d'écrire.
"Le Tao de Pooh", répétai-je en repoussant sa patte avec mon stylo.
"Cela ressemble plus au Oh ! de Pooh", dit Pooh, frictionnant sa patte.
"Eh bien, ça ne l'est pas", répondis-je avec humeur.
"Et de quoi est-ce que cela parle ?" demanda Pooh en se penchant en avant et en faisant à nouveau une traînée sur un autre mot.
"Cela parle de comment rester serein et garder son calme en toute circonstance !" hurlai-je.
"L'as-tu lu ?" demanda Pooh.

 

Décidément, cet ourson est plein de sagesse...

 

Il a déjà compris, mais sans jamais le formuler ou l'analyser, la clé de la sagesse taoïste. Pooh ne calcule pas, n'hésite pas, ne se tourmente pas... Bref, il ne se prend pas la tête, il EST tout simplement, tout naturellement, intuitivement. 

 

Pooh est incapable de nous expliquer ce qu'est le Bloc de Bois Brut avec des mots, simplement parce qu'il est cela. Telle est la nature du Bloc de Bois Brut.

 

(Voici également un extrait pour vous aider à comprendre d'où vient cette expression de Bloc de Bois Brut, "P'o" - quelle coïncidence! - en chinois : Ainsi, à partir des termes "arbre croissant en fourré" ou "bois non coupé", on a forgé le sens de "choses dans leur état naturel" - c'est ce que signifie, dans les versions occidentales des textes taoïstes, la traduction "Bloc de Bois Brut".)

 

Vous l'aurez compris, en compagnie de Pooh, le taoïsme c'est enfantin ! Mais attention, l'auteur s'adresse bien à un public adulte (également tout à fait à la portée d'un adolescent).

 

Un excellent petit livre pour aborder, en toute simplicité et avec facilité, les notions essentielles du taoïsme. Je vous le conseille chaleureusement.

 

Une ancienne maxime taoïste dit : "Un voyage de mille lieues commence par un seul pas", ce modeste livre constitue un joyeux premier pas pour qui veut bien suivre la Voie de Pooh !

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 15:41

 

Maleficium---M-Desjardins.jpg« Père, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Pardonnez à ces sept pécheurs victimes d’étranges maléfices, venus chercher dans le confessionnal une oreille attentive au récit de leur infortune, et implorer le salut de leur âme souillée par la curiosité et la faiblesse de la chair. Pardonnez aussi à cette femme calomniée, emmurée dans un cruel silence. Pardonnez enfin à l’homme de Dieu qui a recueilli leurs aveux et brisé le sceau de la confession en les transcrivant dans un opus à l’odeur de soufre, Maleficium.

À la fin du XIXe siècle, sept hommes partis aux confins de l’Orient et de l’Afrique croisent tour à tour la route d’une troublante créature. Pourquoi les soumet-elle aux plus inavouables tentations ? De quoi cherche-t-elle à les punir ?

En huit tableaux, Martine Desjardins compose une fresque baroque, invitant à voyager aux limites des plaisirs et de la souffrance. Une œuvre rare, parfumée de fantastique, d’exotisme et d’érotisme, portée par une langue somptueuse.



La romancière Martine Desjardins est également journaliste littéraire. Elle a remporté le prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec pour L’Évocation (Leméac, Montréal, 2005) et le prix Jacques Brossard pour Maleficium (Alto, Québec, 2009) : ce quatrième ouvrage est le premier à paraître en France.

 

 

Les apparences sont trompeuses, ce livre commence par un avertissement au lecteur, qui bien entendu fait partie intégrante de l’œuvre, nous tenons entre nos mains « un livre si dangereux qu’il avait été emmuré au fond d’une alcôve » et « Quiconque aurait la témérité de l’exhumer de ses oubliettes serait excommunié sur-le-champ sans espoir de pardon ». Nous sommes alors en conditions, prêts à souffrir les émanations sulfureuses que dégagent ce livre, prêts à en subir les conséquences, prêts à recevoir les foudres de Dieu, ou du moins de ses représentants sur terre.

 

Les apparences sont trompeuses, malgré sa forme en huit confessions, huit récits apparemment indépendants, cet ouvrage est bel est bien un roman, il forme un tout cohérent aux parties finalement indissociables si l’on souhaite en saisir toutes les saveurs, en connaître tous les parfums, en explorer toutes les facettes, en effleurer le moindre relief... C’est au huitième récit que notre lecture des confessions précédentes bénéficie d’un nouvel éclairage, les liens se retissent pour former un nouveau motif, tout est bouleversé… Le doute, le doute s’insinue… Aussi, est-il important de lire jusqu’au bout. Mais pour préserver tout le piquant de cet œuvre, je ne dévoilerais aucun passage de cette dernière parole confessée à l’oreille du prêtre. Non, je ne déflorerais pas l’ultime secret… car, s’il y a bien une chose à retenir de cette lecture, c’est qu’il faut savoir rester sobre et se contenter de peu. Alors, chut !

 

Je commencerais donc moi aussi par un avertissement :

Si vous ouvrez ce livre, lisez-le impérativement jusqu’au bout.

 

Oui, lire jusqu’au bout. Si je le précise, je vous le confesse, c’est que j’ai bien failli m’arrêter au milieu du chemin, lassée, dès le quatrième, par la structure répétitive des sept premiers récits :

 

Confession faite à un prêtre par un homme infirme, mutilé. Il raconte que cela s’est produit lors d’un voyage en Orient ou en Afrique, en quête de richesses et de gloire,…

 

Avant ce moment, je n’avais pas pleinement mesuré mon espoir d’atteindre un jour les villes verticales du désert. Et voilà que je commençais à imaginer les conséquences que leur découverte aurait sur ma propre vie. Je me voyais rentrer au pays couronné de gloire, devenir le maître d’œuvre des plus imposants édifices jamais érigés, et inscrire mon nom en lettres d’or dans le grand livre de l’architecture. (4- INCENSUM NEFARIUM, p.85)

 

… généralement parti à la recherche d’un bien précieux et des plus rares, il a rencontré une femme étrange à la lèvre fendue…

 

J’avais parlé trop vite. Car des profondeurs du sépulcre me répondit presque aussitôt une voix qui me glaça les sangs tant sa manifestation était soudaine et inattendue. Comment vous décrirais-je cette voix ? Elle était susurrante, suspicieuse, avec des inflexions sinistres qui me firent l’associer à un sifflement de serpent. (1- STIGMA DIABOLICUM, p.22)

 

 … qui a porté à sa connaissance l’existence d’un bien encore plus rare, plus noble, plus parfait…

 

« Pourquoi l’odeur du safran n’aurait-elle qu’une seule source ? La mienne ne provient pas du crocus et si vous désirez la connaître, il faudra m’accompagner aux jardins flottants. »

[…] elle avait piqué ma curiosité. Si une autre plante possédait les mêmes principes aromatiques que le Crocus sativus, n’était-il pas dans mon intérêt de m’en assurer ? (1- STIGMA DIABOLICUM, p.26-27)

 

… sous le charme duquel il est tombé en admiration totale,…

 

Comment en étais-je venu à mépriser ce que j’admirais tant quelques heures auparavant ? J’imagine que la valeur que nous attachons à un objet s’établit par comparaison, et que l’arrivée d’une curiosité encore plus rare suffit à le déprécier à nos yeux irrémédiablement. (5- OCULUS MALIGNUS, p.102)

 

… et qu’il a alors désiré posséder plus que tout, et ce malgré toute l’étrangeté de sa provenance, jusqu’à oublier tout le reste, jusqu’à en perdre tout bon sens, …

 

Ne soyez pas rebuté par les vapeurs astringentes qui s’en émanent, humez-le comme si vous cherchiez à vous en repaître… Voilà. Vous êtes déjà impuissant à vous en détourner, vous titubez, vous avez l’impression que vos sens vont bientôt vous abandonner. […] L’arôme de ce brin cramoisi, en s’insinuant en vous, n’éveille-t-il pas des pensées vénéneuses où la douloureuse douceur de la dépravation se mêle à la joyeuse amertume de la corruption ? (1- STIGMA DIABOLICUM, p.14)

[…] je me laissai subjuguer par le parfum vénéneux qui s’en dégageait. J’en gavai mes narines, ma gorge et mes poumons, je me perdis dans ce que je ne pourrais décrire autrement que comme une contemplation olfactive – un état qui gagna bientôt mes autres sens. En proie aux plus brûlantes extases, j’avais des visions exaltées, je goûtais des saveurs interdites, j’entendais des musiques profanes. (1- STIGMA DIABOLICUM, p.30) 

 

… jusqu’à être puni par où il a péché, à en être marqué définitivement jusque dans sa chair.

 

En enlevant mes vêtements, je constatai que ma peau était couverte de marques rouges partout où le fouet l’avait léchée. Je ne m’en inquiétai pas et m’enduisis généreusement de pommade avant d’aller me coucher. Le lendemain, à mon réveil, les marques ne s’étaient pas estompées. Elles étaient devenues au contraire plus foncées, presque cramoisies. Elles ne sont jamais disparues. Elles ont peint la honte sur mon visage à l’encre indélébile. (2- FLAGELLUM FASCINORUM, p.53) 

 

Certains récits sortent un peu, mais si peu, de ce schéma par de légers détails… Insuffisamment pour empêcher la lassitude, malheureusement. Sept fois quasiment la même histoire, il y a de quoi s’ennuyer ! J’en ai même lâché le bouquin pendant au moins une semaine avant de m’y remettre.  Par contre, au sixième récit, quelque chose change, la créature se rapproche… Méfiance, mon père, « Refusez-lui votre bénédiction ». Non, « Fuyez, mon père » car à la septième confession, le danger a d’ores et déjà pris place en votre église, la créature « a déjà commencé à transformer votre église en pandémonium de l’Enfer ».

 

Et nous voici à la huitième confession, bien différente, celle qui donne tout son sens à l’histoire et nous propose une autre vision des autres confessions, celle qui unit tous ces destins, celle qui est la plus intéressante mais qui serait quelque peu dépourvue d’une partie de son sens sans les autres, cette dernière confession sur laquelle je garderai le silence, je vous ai promis le secret, je m’y tiendrai… du mieux que je peux !

 

Personnellement, je ne suis pas tombée en pamoison devant l’écriture soit disant « somptueuse » de cette œuvre (cf 4e de couv.). Oui, ces pages dégagent un léger parfum de souffre, elles possèdent certes aussi un charme suranné, deux arguments auxquels je n’ai pas été totalement insensible. Cela me rappelle même les histoires du folklore autour des rencontres avec le diable ou d’autres créatures étranges, telles que j’ai pu en lire dans ma jeunesse dans des ouvrages comme « Les Evangiles du Diable » (documents rassemblés par Claude Seignolle aux éditions G.-P. Maisonneuve et Larose) ou plus récemment dans les anthologies de Claude Lecouteux (collection Merveilleux des éditions J.Corti : « Elle mangeait son linceul », « Elle courait le garou »). Ici, les récits sont à peine mieux écrits que dans les documents précités qui, eux au moins, n’ont pas de prétention littéraire. Non, là j’exagère. Disons que cette œuvre se trouve quelque part entre le récit fantastique du 19e siècle (Maupassant, Théophile Gautier, Villiers de L’Isle-Adam…) et le document, froid mais intéressant. Effectivement, j’ai trouvé ces récits très surfaits, voire scolaires, sans doute à cause du schéma répété à chaque confession, mais aussi parce que les éléments posés sur cette trame semblent tout droit sortis d’une encyclopédie ou d’un guide touristique (ce qui peut s’expliquer à la lecture du dernier récit... mais c’est un peu facile !). De plus les différents personnages paraissent totalement inexistants. Résultat, je suis restée à distance de l’histoire, et même si j’ai apprécié certaines descriptions et l’emploi d’un vocabulaire plus soutenu que d’ordinaire, je me suis vite ennuyée. Le dernier chapitre, renversant si je peux dire, ne peut pas tout sauver à lui tout seul, malheureusement. Je m'attendais à mieux après la lecture de la quatrième de couverture et de divers avis lus sur la Toile... Donc, forcément, assez déçue...


 

Merci aux éditions Phébus et à Babelio pour l'envoi de ce livre reçu à l'occasion de l'opération "Masse Critique" de septembre 2012.


 

Retrouvez d'autres critiques et citations par ICI.


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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 15:38

L'Art d'Asie : Chine, Corée, Japon de Stefano Vecchia, dans la collection Génie de l'art aux éditions Place des Victoires. 

stefano-vecchia-l-art-d-asie-chine-coree-japonLa Chine, de par l'ancienneté et le caractère exceptionnel de ses manifestations artistiques, a marqué les territoires soumis à son influence culturelle, voire à sa domination politique. Le Japon et la Corée ont néanmoins su assimiler et réélaborer ces influences. Le bouddhisme, mêlé aux prariques religieuses autochtones - taoïsme et culte des ancêtres en Chine, shintoïsme au Japon et chamanisme en Corée -, a également laissé une forte empreinte sur les traditions artistiques de cette région. La céramique, la porcelaine, la peinture et l'art du laque atteignent un niveau de raffinement incomparable.


Un glossaire, un point sur les dynasties chinoises et un focus sur la calligraphie complètent ce volume.


"Génie de l'art", une collection essentielle pour appréhender les grands mouvements artistiques, une encyclopédie visuelle à la portée de tous.

 

Cet ouvrage est une ressource photographique sur les arts asiatiques. Les oeuvres sont présentées en deux ou trois chapitres par pays - Chine, Japon et Corée. Il y a très peu de texte mais celui-ci va à l'essentiel : une brève introduction pour chaque chapitre resituant la période historique concernée, et quelques phrases explicatives qui ponctuent l'ouvrage en apportant des renseignements utiles, bien que particulièrement succincts (trop?), à la compréhension des arts asiatiques et à leur évolution.  Comme ce court passage sur le jade dans le chapitre 1-CHINE Mille royaumes à l'aube de l'histoire :

 

Le jade (Yu) joue un rôle très particulier dans la tradition chinoise. Relié à l'idée de beauté, de pureté et de quelque chose de précieux, il est employé dès le cinquième millénaire avant Jésus-Christ aussi bien dans le domaine rituel, qu'artisanal et artistique.

Des cartes nous restituent le découpage de ces pays au cours de l'histoire. Pour la Chine, nous bénéficions même d'une chronologie illustrées des différentes dynasties.

 

Ce livre est d'une grande richesse iconographique, les photographies y sont superbes et les sujets variés : architecture, sculpture, artisanat, peinture... C'est magnifique et cela constitue une intéressante première approche, ou un bref récapitulatif visuel pour ceux qui connaissent déjà, de l'histoire des arts asiatiques.

 

Pour approfondir les notions abordées ici, il y a d'autres ouvrages bien plus précis, le plus complet que je connaisse actuellement étant Les Arts de l'Asie Orientale aux mêmes éditions (mais il est très encombrant et sa manipulation peu aisée... on ne peut pas tout avoir!).

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Chaos D'écritures

  • : Chaos d'écritures
  • : "Ici commence le temps de l'anarchie universelle, de la liberté ; l'état naturel de la nature, le temps antérieur au monde." (Novalis) Née du chaos primordial de la création, dans un océan d'écriture, je laisse des traces d'encre, des mots, des lignes chaotiques sur tout ce que je touche... En éternelle dilettante ! ©Seshet Noun Tous droits réservés.
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